SOPK: la suite de mon parcours et les questions de fertilité

SOPK, la suite de mes pérégrinations!

Je reviens avec une partie 2 de mon article sur le SOPK, que j’avais appelé “pourquoi je suis grosse” et qui encore aujourd’hui reçoit beaucoup de visites, messages, commentaires, mails !

Si vous ne l’avez pas lu, avant de lire ce qui suit, je vous le met ici:

https://rachelsaddedine.com/temoignage-sopk-grosse-obesite/

En ce moment je reçois pas mal de message, et c’est assez compliqué pour moi de vous répondre à toutes:

Déjà parce que je ne suis pas médecin et que je ne peux pas donner mon avis sur votre parcours. Je sais que c’est frustrant pour vous. Et aussi, parce que ça peut être très chronophage de répondre à peu près la même chose, et anxiogène malheureusement d’échanger uniquement sur des problèmes de santé, je reviens dessus plus bas.

Aussi pour être honnête il m’est souvent arrivé de répondre de façon très exhaustive à des messages, et de ne jamais avoir un merci, ou une quelconque réponse, ce qui peut être très décourageant.

Je préfère donc faire une réponse collective qui permettra même à celles qui me lisent sans m’écrire d’avoir des informations complémentaires. Bien sûr vous êtes libre de commenter, car pour le coup vos messages sur mes articles sont publics et vous pouvez vous répondre entre vous, ce qui est enrichissant pour tout le monde! 

C’est donc parti pour la suite de ce que j’ai appris durant ces derniers mois, et aussi des liens, des ressources, que j’ai découvert plus récemment!

Au niveau de ma prise en charge médicale, j’étais suivie par une endocrinologue, pour mes examens et traitements, mais je ne la vois plus car elle ne m’a jamais envoyé mes ordonnances, après 6 relances. A l’époque nous étions quasi-confinés donc je réalisais mon suivi à distance. Cela a été très très pénible, j’ai donc repris rendez-vous avec mon gynécologue, qui m’avait opéré du kyste, et j’ai aussi fait appel à une endocrinologue via une application pour une visio sur téléphone ( QUARE ou LIVI). Je souhaitais qu’on me re-prescrive un gros bilan pour faire le point en réel en arrivant avec des résultats. Cela m’a permis de gagner du temps. 


Malheureusement mes résultats à ce moment n’étaient pas super bons, notamment au niveau des tests de cortisol qui étaient inquiétants. 

J’ai derrière ça été arrêtée par mon médecin. Tension très élevée, cortisol inquiétant, et santé mentale altérée à cause de mon travail à ce moment-là. J’ai fait ce qu’on appelle un burn out. Pour des tas de raisons. Je n’en ai parlé nulle part, mais je vous en fais part ici, car malheureusement, cela a affecté mon corps, et une hygiène de vie avec le moins de stress possible est obligatoire pour conserver une bonne santé malgré ce syndrôme. 

 

C’était donc au printemps 2021. 

 

Je suis également suivie par une naturopathe, et j’ai ré-arrêté la pilule en Octobre 2021. 

Je suis désormais suivie par une gynécologue spécialisée en fertilité à Lyon, que j’ai tout juste consultée en cette fin d’année. Elle exerce chez Procréo, à Villeurbanne.

J’avais commencé seule à me supplémenter en Myo-Inositol (en vente libre), depuis Septembre, avant l’arrêt de la pilule, en plus de la Metformine (sous prescription médicale) que je prends depuis 2 ans, pour aider mes cycles. J’ai beaucoup lu avant d’arrêter la pilule, et je suis tombée de site en site sur cela. Depuis, ma gynécologue me fait prendre Gamétix F, qui comprend du Myo-Inositol, ainsi que d’autres minéraux et vitamines, dans un sachet par jour. Vous le trouvez aussi en vente libre (et moins cher sur internet)

 

 Je le rappelle, mais dans mon cas:

 

  • SOPK de type insulino-résistant. Donc ma crainte était: une grosse reprise de poids (sachant que j’ai repris un peu depuis le COVID) + des cycles très irréguliers (jusqu’à 65 jours), pertes de cheveux, acné hormonale…

Ce que j’ai compris avec tout ça, c’est que pour avoir le moins de soucis possible dû au SOPK, je dois vraiment avoir des règles les plus régulières possible. Sachant que nous cherchons à avoir un enfant et que pour calculer une ovulation, avec un sopk c’est complexe si on a des cycles irréguliers.

Pour le moment mes cycles sont très réguliers, au jour près. Je les suis dans une application dédiée, ainsi que mes ovulations. Je ressens d’ailleurs hyper-bien les phases d’ovulation, ce qui est super-nouveau pour moi! Je suis honnêtement super étonnée. Je pense d’ailleurs beaucoup, au fait, que l’on nous déconnecte beaucoup de nos cycles avec une prescription de la pilule systématique. Personnellement je n’ai pas de problème avec la pilule en soi, car elle m’a soulagée et que je pense que c’est bénéfique dans mon cas. Mais attendre 32 ans pour ressentir une ovulation et pouvoir la détecter, je trouve ça vraiment triste.

 

 La gynécologue m’a prescrit des examens sanguins et radio à faire.

 

  • J’ai réalisé une hystérosalpingographie, et ce n’était vraiment pas une partie de plaisir (je vous laisse Googler) mais tout est ok. C’est une radiographie des trompes avec une injection. C’est douloureux mais court.
  •  Monsieur doit refaire un spermogramme. Nous avions pris les devants avant mon arrêt de pillule car s’il y avait un souci majeur chez lui, nous voulions d’abord le savoir, elle a juste prescrit quelque chose de plus précis.
  • Mes échographies sont pour le moment normales, sans signe de SOPK particulier, ce qui est logique car j’ai arrêté récemment la pilule, et que mes cycles sont réguliers.

La suite?

Si il n’y a pas grossesse spontanée dans le trimestre à venir, je démarrerai des injections pour aider, avant, en dernière intention une insémination.

Ce que j’ai apprécié et surtout qui m’inquiétait beaucoup, c’est que j’avais très peur qu’on me fasse galérer des années avant de prendre les choses en main. Cette gynécologue spécialisée en fertilité connaît le SOPK. Elle n’a fait aucune remarque déplacée, et m’a plutôt encouragée et rassurée. 

Elle n’a eu aucune remarque sur mon poids, et m’a dit que je ne pouvais RIEN FAIRE, en dehors de faire mon possible pour rester stable au niveau du poids.

C’est là que je reviens d’ailleurs sur l’hygiène de vie et le stress.

Je fais mon maximum, pour ne pas devenir obsédée par cette volonté de grossesse. Oui, je calcule mes cycles, prends mes compléments alimentaires et médicaments, sérieusement. Oui, on en parle et on se projette, mais je veux être optimiste dans ce parcours, qui sera celui qu’il doit être et pour lequel je me sens parfois chamboulée mais relativement sereine car je me sens accompagnée.

Lorsque j’ai appris que j’avais le SOPK j’avais tellement peur, j’ai tellement pleuré, et c’est pour cela que je vous comprends! Je suis aussi en colère de voir que ça reste sous-diagnostiqué (je l’ai appris à 30 ans, après 19 ans de règles…) 

C’est aussi pour cela que ça peut parfois être compliqué d’être sollicitée sur ce sujet en privé, régulièrement, car j’essaie de me renseigner, d’écouter mon corps, de continuer à vivre car je suis persuadée que le mental compte beaucoup.

Je vous envoi le maximum de good vibes, j’espère que vous aurez appris des choses!

N’oubliez pas qu’il s’agit d’un témoignage et surtout consultez des professionnels de santé compétents et qui vous écoute, vous croit. 

Je vous liste, maintenant, ici, les supports que j’ai pu consulter pour mieux comprendre mon corps et mieux le manager !

 

 Je vous joins des ressources, pour échanger surtout avec des femmes comme vous:

Groupe facebook d’échanges: 

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Autres:

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Test à demander pour l’insulino-résistance : Le test de HOMA comprend un dosage de glucose et d’insuline sur un même échantillon prélevé à jeûn. Un calcul est effectué à partir de ces 2 valeurs. Ce test est utilisé pour évaluer l’insulinosensibilité (ou l’insulinorésistance) chez le patient.