Je fais un bond dans le temps, car le mois de Janvier est déjà un peu loin et qu’il n’était pas ultra réjouissant et c’est une catégorie consacrée à se rappeler les belles choses qui arrivent, même infime, anodine, toutes les pensées positives que l’on souligne, rendent « vivable » les merdes que l’on vit.
Dans cette catégorie, je vous raconte ce que j’ai aimé, de manière totalement aléatoire: c’est parti!
#1 J’ai aimé revoir les copains!
Le mois de Février a été le mois des anniversaires et crémaillères des copains! Quand on est dans la phase: Carton, Maison du Monde, peintures, ikéa, on a tendance à s’isoler un peu. Mais chaque week-end ou presque, j’ai eu l’occasion de revoir les copains!
D’apprendre que certains allaient se marier (ihhhhh), découvrir le cocon des couples qui comme nous emménagent, de retrouver la joie communicative d’amis qu’on ne voit pas souvent, de débattre politique jusqu’à 3heures du matin, de voir les copines dans de belles robes danser le tango!
Pleins de belles ondes qui font aimer la vie!
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#2 J’ai aimé entendre l’E.P. de Lorène Aldabra en exclusivité mondiale
Oui, je vais beaucoup vous parler des autres dans cet article, mais Lorène est une de mes belles rencontres à travers mon métier. Cela fait 5 ans maintenant que je réalise les visuels photo de tout ces E.P. et sa promo 🙂
J’ai pu entendre quelques jours avant la sortie de l’EP le fruit de son travail, et le tenir entre mes mains, avec nos jolis images ( ma pochette préférée de toutes celles qu’on a réalisée!)
Travailler pour/avec Lorène, c’est un peu l’idéal pour moi.
Une personnalité avec un vrai propos, des références, des idées. Et à la fois: Une grande liberté.
Par exemple, elle était partie sur l’idée d’une image de « face » comme les précédentes pochettes, et durant le shoot, je lui ai dit « Franchement, je pense qu’on l’a l’image là, et que ca doit être du profil, ça fonctionne vraiment mieux, c’est tellement plus beau », on a essayé quand même des prise de vue de face, mais je n’étais pas convaincue. Durant la sélection finales quelques semaines plus tard, l’évidence était devant nous, et Lorène n’est pas du genre à camper sur ses positions par égo. Le plus important c’est de faire le plus beau possible!
D’ailleurs, la photo du verso de la pochette fait partie de la partie « Carte blanche » que Lorène prévoit à chaque session. C’est à dire qu’il y a des looks prévu pour coller aux chansons dont on parle ensemble mais qui sont l’idée de Lorène, même si à la réalisation je suis aussi assez libre, mais vient ensuite ma partie préférée. Je fais ce que je veux, je lui dis de ramener des trucs ( enfin souvent elle finit à poil je reconnais) et je drive. Et quand ça finit par être ses visuels préférés j’avoue que je suis fière.
Je crois que c’est la plus belle reconnaissance qu’on puisse avoir en tant que photographe et artiste en général, une suffisante confiance pour que l’autre nous donne carte blanche, et j’incite tout les gens qui font appels à des créatifs dont ils aiment l’univers à offrir cette possibilité: vous n’en serez que plus content car on y mettra nos tripes!
Pour découvrir la musique c’est juste là! 🙂
Quelques images du Showcase du 28 Février dernier à Paris.
# 5 J’ai aimé passer voir mon agence de mannequin
Cela faisait un moment que je devais aller les voir, mais avec le déménagement et mon accident du genoux j’ai reporté plusieurs fois. Nous avons pu beaucoup discuter, de mon profil, des clients, de la mode grande taille en général et du marché français plus particulièrement. C’était hyper interessant de comparer la vision que j’en ai en tant que photographe et consommatrice, à celle des professionnels d’une agence, vraiment j’ai adoré, et revoir mes bookeurs c’est toujours bien chouette!
Nous avons mis à jour mon book, et ca c’est une bonne chose de faite!
#4 J’ai aimé découvrir l’album de Laura Cahen sur France Inter
Alors ça, ça date de ce matin:
J’ai d’abord pensé à la voix de Camélia Jordana, puis de Raphaelle Lanadère, et puis je me suis dit que ce n’était sans doute ni l’une ni l’autre au vu des arrangements et de certaines notes. Voilà l’extrait d’un article du Figaro qui en parle mieux que moi:
« Après Cléa Vincent et Fishbach, cette jeune Nancéienne prouve que l’année pop appartient aux femmes. Armée d’un premier album au charme fou, elle fait entendre sa différence dans le cadre de notre rendez-vous hebdomadaire.
Elle écrit onze titres, qu’elle découpe en quatre temps. Le disque s’écoute comme une histoire, construite au fil des saisons et des couleurs: automne bleu, hiver orange, rouge printemps, été noir. Les textes sont poétiques, imagés, à double sens. Aux arrangements, le petit génie Samy Osta (Feu! Chatterton, La Femme, Juniore) habille des compositions – que l’on imagine guitare-voix – de chœurs profonds et réverbérés, soutenus par des percussions sourdes et légères. Un premier essai d’une classe folle. »
À 27 ans à peine, Laura traîne déjà dans sa voix une mélancolie surannée. Une nostalgie douce dans le timbre, balancé par une tessiture ronde, parfois perchée, parfois grondante. Dans ce premier album, Nord, la jeune Nancéienne démontre toute la maîtrise acquise depuis ses premiers pas au piano à 4 ans. »
